La 203 telle que je l’ai découverte. De premier abord, elle ne présente pas trop mal malgré une capote déchirée, une sellerie cuir H.S. et un moteur fendu par le gel. Le gros avantage est qu’elle est complète.

Au démontage des portes, des bas de caisse et des ailes avant, le tableau se gâte. Tous les soubassements sont à refaire. Bizarrement les planchers ne sont pas trop atteints.

De l’autre côté, même punition

La face avant est sans équivoque ! ! ! On remarque parfaitement sur cette photo les fameux renforts qui prolongent la découpe de capot. Ces renforts ne sont présents que sur les modèles " découvrable, coupé ou cabriolet ".

Démontage train avant et pont arrière. Mise sur tréteaux, le sauvetage va pouvoir commencer (la galère aussi…)

On remarquera sur cette vue arrière que le fond de coffre n’a pas été épargné.

Bernard, mon ami tôlier/formeur devant la 203 et le morceau de fond de coffre qu’il vient de découper 

Toujours mon pôte " magicien " devant le morceau de fond de coffre refabriqué. Il est quand même très fort ! ! !

Le coffre une fois terminé, il a quand même une autre allure (et ce n’est pas de la choucroute c’est du garanti 100% tôle).

Etat du train avant avec la crémaillère de direction, du tube de transmission et du pont arrière que l’on aperçoit contre l’établi. Ce n’est pas très reluisant

 Un grand pas en avant. La voiture a été sablée (800 kilos de sable et une journée apocalyptique), les soubassements ont entièrement été refaits. La coque a été phosphatée. Un peu de mastic de finition est toujours nécessaire  

Votre serviteur qui commence à reprendre espoir. Il est très satisfait du travail effectué.

La face avant refaite et phosphatée. C’est maintenant une voiture quasiment neuve ! ! !

La voiture a été entièrement phosphatée. L’apprêt phosphatant est un excellent produit de protection à appliquer directement sur la tôle (il est chimiquement incompatible avec la rouille).

La caisse a reçu 3 ou 4 couches d’apprêt garnissant avec ponçage entre chaque couche. Elle commence à prendre allure.

Tous les intérieurs sont peints en noir.

Remontage du train avant. On remarquera le voile de peinture noire sur la coque. C’est un excellent témoin pour le ponçage final.

Remontage du train arrière, des amortisseurs et de la transmission.

Même la crémaillère de direction a été entièrement refaite.

La sellerie (très fatiguée) a été entièrement démontée et les structures métalliques sablées, phosphatées et repeintes avant regarnissage.

Les jantes sont de la même couleur que le tableau de bord. L’ensemble (jantes, tableau de bord et entourage pare-brise) sera vernis, ceci pour un entretien plus facile.

Elle est enfin prête pour la cabine de peinture. Plus de 2 ans se sont écoulés depuis la date d’achat. Je ne compte plus les heures, les journées et les week-ends de travail.

Ma belle 203 découvrable retrouve sa robe noire d’origine. Après 24 heures d’étuve, on la ramènera à l’atelier mais on attendra 8 jours avant de commencer le remontage pour que la peinture durcisse bien.

Un attelage américano-français à la sortie de la cabine de peinture.

Après 8 jours d’attente, nous nous attardons sur le remontage. C’est le meilleur moment de la restauration. Quel pied ! ! !

Le moteur non plus n’a pas été oublié.

Après un dernier passage chez le sellier (toujours le même) pour la fabrication de la capote et du couvre capote (tissu à capote composé de 2 épaisseurs de coton séparé d’une couche de plastique pour une parfaite étanchéité), elle revit après un long sommeil de 30 ans.

Quand au budget restauration, vous connaissez le dicton : Quand on n’aime…

Pour finir, je tenais à remercier :